Aurélien Goubau étudiant en B3 photographie, publie son travail sur Moermansk en Russie dans de Volkskrant du 21.03.2022
« Sasja, de visser op de Barentszzee. Nastja, de student mechanica die zo verliefd is op haar vriendin. Lydia, de oude vrouw die bidt in het donker van de poolnacht. De Belgische fotograaf Aurélien Goubau moet vaak denken aan de mensen die hij in het afgelopen halfjaar ontmoette in Moermansk, een havenstad in het noordwesten van Rusland. … »
Door Tom Vennink – Fotografie Aurélien Goubau 21 maart 2022.
Pierre Liebaert a fait ses études de photographie à l’École supérieure des Arts de l’Image << Le 75 >> à Bruxelles. Son travail capture la réalité dans toute sa férocité, son chaos et sa laideur. Mais aussi dans toute sa beauté et sa vulnérabilité. Après avoir produit un travail intime et fragile en tant que photographe, Pierre Liebaert s’est tourné vers la peinture. Il plonge ici dans le corps de l’homme, dans le corps du tableau, voire dans le corps de la ville dans laquelle le tableau a été créé.
Pazea. Mot wallon signifiant chemin, sentier à travers champs et bois. Sovni. Mot wallon signifiant souvenir, objet qui rappelle un lieu ou une personne.
On ne choisit pas le paysage de sa jeunesse. Dépendant des adultes, on grandit là où ils vivent. Ma famille habitait entre Namur et Liège, de part et d’autre de la Meuse. Dans la voiture, dans le bus, dans le train, je regardais le paysage se fondre dans la vitesse. Le défilement incessant d’images m’hypnotisait. Je me droguais à la vue de ce travelling sans fin, celui de mon propre road-movie. […]
[…] J’y projetais mes fantasmes d’une autre vie, qui aurait eu pour cadre ces milliers de paysages éphémères. Condamné à disparaître dans l’instant, chaque instantané m’offrait un autre monde possible. J’étais toujours déçue d’arriver, de sortir de l’univers de la fenêtre.
Depuis trois ans maintenant, je retourne régulièrement dans cette région. J’ai brisé la vitre de la voiture, du bus, du train, pour me jeter tout entière dans le paysage. À pied, je peux mettre mon vieux film sur pause autant de fois que je le veux et assouvir ma curiosité. Je pars à la recherche d’un monde disparu, celui des souvenirs de ma jeunesse. Je traque ses traces, je déniche ses reliques. Dans ces lieux qui m’inspiraient tant alors, des personnages apparaissent, des histoires se dessinent. Le quotidien gris d’une région marquée par les vestiges de l’industrialisation et un taux de chômage important me semble source d’une inquiétante étrangeté : il s’y passe autre chose. Influencée par le cinéma belge et sa poésie noire, oscillant entre fiction burlesque et documentaire social, je dresse le portrait subjectif d’un territoire, le mien. (C. L.)
Mené à Bamako, capitale du Mali, depuis avril 2013 et au cours de différents voyages, ce projet
a pour thématique la vie des enfants des rues à Bamako et a été réalisé
en grande partie par les enfants eux-mêmes. Avec l’aide de
l’association « Sinjiya-ton Mali » travaillant pour la réhabilitation sociale et professionnelle d’enfants
vivant dans la rue, une dizaine d’enfants de 11 à 13 ans ont été formés
à la photographie au travers d’ateliers que j’ai initiés et ont pu
ainsi témoigner de leur quotidien et de leur réalité.
Des appareils photo furent remis aux dix enfants. Ceux-ci se rendaient au centre de l’association pour assister à des cours techniques en photographie argentique
(visite de labo, compréhension de la lumière, notions de point de vue,
regard, etc.), et à des ateliers de dessin. Ensuite, nous avons réalisé
des entretiens individuels sous forme de dialogues et de discours libres
pour commenter pellicules et dessins ; ce qui a permis de légender les
photographies des enfants.
Plus tard, j’ai réalisé des portraits nocturnes d’autres
enfants des rues sur leur lieu de vie. L’esthétique de ma prise de vue a
été choisie en fonction du travail réalisé par les enfants lors des
ateliers. J’ai cherché une prise de vue qui puisse venir compléter avec
cohérence et pertinence leurs images tout en évitant, autant que
possible, de se confondre avec les leurs.
KOUNGO FITINI (Problèmes mineurs) se présente sous forme de dix livrets :
huit livrets contenant les images et textes des enfants, un livret
comportant mes images et un lexique présent pour contextualiser la
culture malienne.
Ce travail a été initié et
s’est fait en partie en collaboration avec l’association « Sinjiya-ton
Mali » et avec l’aide et l’encadrement de l’Ecole supérieure des Arts de
l’image Le 75.
Midis de la Poésie – Atelier de photographie de l’ESA Le 75
Midis de la Poésie éditions, 2020
Au-delà d’un titre légèrement inconfortable à prononcer, Il y a plus que ce que l’on dit est une proposition (joli et judicieux sous-titre de l’ouvrage) complexe et harmonieuse issue de l’association des Midis de la Poésie et de l’atelier de photographie de l’ESA Le 75, école offrant un bachelier artistique porté sur les arts plastiques et visuels.
07/02/2020 → 08/03/2020 / Vernissage le 6 février à 18h Expo accessibles les vendredis, samedis et dimanches de 14 à 18h
La Médiatine, 1 Allée Pierre Levie, 1200 Bxl
Le Centre culturel Wolubilis présente le Prix Médiatine 2020. Véritable laboratoire artistique, ce concours annuel initié en 1983 s’adresse aux plasticiens belges de 18 à 40 ans, ou résidant en Belgique depuis au moins 1 an, quels que soient leur parcours artistique et leur technique ! Reflet de la recherche plastique contemporaine, le Prix Médiatine s’adresse aux artistes souhaitant dynamiser la création actuelle et confronter leur réflexion au regard d’un jury professionnel.
Au total, sept prix ont été décernés:
le Prix Médiatine: Ingel Vaikla, Vidéo
le Prix Cocof ainsi que le Prix Out of the box: Amélie Scotta, Dessin, Numérique
le Prix FWB: Julien Saudubray, Peinture
le Prix Ville de Bruxelles: Mathilde Mahoudeau & Lucas Castel, Photographie (2 anciens étudiants en photographie du 75)
le Prix SOFAM: Etiennette Plantis, Installation, Peinture